Au cours d’une conférence de presse, ce mardi, le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana (BSA) a posé ses conditions pour reprendre les négociations avec le pouvoir en place.
En effet, selon les responsables de l’Accord du 30 août, ces exigences concernent le retour à l’ordre républicain, tel que prescrit par la Constitution haïtienne de 1987. Ce qui implique, entre autres, le fonctionnement réel des trois (3) pouvoirs de l’État avec un Exécutif bicéphale (Gouvernement/Présidence), ainsi que l’organisation de la Conférence nationale.
Par ailleurs, les responsables du BSA dénoncent ce qu’ils appellent l’absence de volonté de la part de l’équipe dirigeante.
À en croire Jacques Ted Saint-Dic et Ernst Mathurin, deux membres du BSA, le neurochirurgien de 72 ans ne veut pas vraiment dialoguer.
Dans l’intervalle, le Collectif des anciens députés de l’opposition dénonce ce qu’il appelle les manœuvres orchestrées par Premier ministre Ariel Henry et ses alliés, qui se servent du dialogue comme prétexte, en vue de se maintenir au pouvoir.
Dénonçant l’incapacité du neurochirurgien de 72 ans et son équipe à diriger le pays, le porte-parole de CADOAH, l’ancien député Abel Descolines, rejette d’un revers de main la commission de négociation mise en place par Ariel Henry et son clan. Laquelle structure « gaspillage les fonds du trésor public dans la location d’espace aux grands hôtels, alors qu’aucune solution n’en sortira ».
Et pour forcer le Premier ministre à quitter le pouvoir, le Collectif se dit prêt à appuyer tous les mouvements allant dans ce sens.
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