L’autopsie du cadavre du journaliste Maxiben Lazarre n’est toujours pas encore effectué. Et pour cause: faute de matériels. Le collectif des avocats pour la défense des droits humains et le cabinet advocatus dénoncent la passivité du gouvernement de facto d’Ariel Henry dans le cadre de ce dossier.
L’enquête relative à l’assassinat du jeune journaliste, Maxime Lazarre ne bouge pas d’un poil. L’autopsie piétine encore, environ deux semaines après le meurtre. Selon le collectif des avocats pour la défense des droits humains, il s’agirait d’un manque de matériel.
« Le matériel devant permettre de réaliser l’autopsie n’existe pas en Haïti », a rappelé Dr Démorcy, l’unique médecin légiste haïtien en exercice. C’est une triste réalité regrette Me Arnel Rémy du cabinet advocatus. L’homme de loi pointe du doigt le gouvernement pour son laxisme et lui lance un ultimatum d’une semaine.
Les journalistes de leur côté sont impatients. Ils sont déterminés à poser des actions pour que justice soit rendue à leur défunt confrère. Le collectif des médias en ligne annonce en ce sens une marche pacifique pour le mercredi 9 mars prochain. Par cette initiative, les journalistes entendent dénoncer l’insécurité qui règne en maître dans le pays, mais aussi inviter la DCPJ ( direction centrale de la police judiciaire)
à diligenter une enquête autour de l’assassinat de Maxiben Lazarre.
Rappelons que Maxiben Lazarre a été tué le 23 février dernier au boulevard de Toussaint Louverture, alors qu’il assurait la couverture d’une manifestation des ouvriers du textile qui réclamaient 1500 gourdes comme salaire minimum.
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