Alors que le Premier Ministre de facto Ariel Henry s’obstine à rester à la tête de la Primature jusqu’aux éventuelles joutes électorales, des Partis Politiques, des acteurs politiques nationaux réclament sa démission. Dans cette lignée s’inscrivent les signataires du Protocole d’Entente Nationale (PEN) qui, dans une note publiée ce jeudi 10 février 2022, demandent aux Sénat de la République et au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire à tout mettre en œuvre pour contraindre Ariel Henry à comparaître par devant la Justice.
« Le PEN estime que la diffusion de la note vocale du juge Garry Orélien, ne permet pas à M. Ariel Henry, au nom de la sauvegarde de la morale publique, de continuer à gérer les affaires courantes…», a mentionné la note.
Depuis l’assassinat de Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, le pouvoir exécutif est orphelin d’une tête. Ariel Henry gère tout à lui seul. Les différentes révélations épinglant le Premier parmi les suspects dans l’assassinat de Jovenel Moïse révoltent les signataires du PEN.
« Le PEN est révolté par les dernières révélations de la chaîne américaine CNN confirmant l’implication du Dr Ariel Henry, Premier Ministre de facto, récemment dénoncé pour ses rapports justifiés par une compagnie de téléphonie mobile avec le nommé Felix Badio, activement recherché par la Police Nationale d’Haïti, dans le cadre de l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse », a indiqué la note signée de Jean Renel Sénatus, Youri Latortue, Rodon A. Bien-Aimé et Marie Denise Claude.
Par ailleurs, le PEN a dit constater « avec amertume la détérioration de la situation sécuritaire du pays et regretter que rien ne soit envisagé au plus haut niveau de l’État en place, pour garantir la liberté de circulation et le droit à l’intégrité physique des citoyens et citoyennes ».
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