Le Cap-Haïtien se réveille dans la tourmente ce lundi 24 janvier après des secousses sismiques ressenties la veille, soit dimanche soir, et à l’aube.
Beaucoup d’écoles renvoient leurs élèves qui estiment que la semaine est déjà perdue.
Même longtemps après les secousses beaucoup de gens s’agglutinent au milieu des grandes rues, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame et sur la place d’arme. Comparés aux habitants de Port-au-Prince en 2010, les Capois paraissent plus ou moins renseignés sur le danger qui les guette. On les entend parler des stratégies à adpoter avant pendant et après le séisme. On les entend évoquer le tsunami dont parlent les experts, comme l’ingénieur Claude Preptit.
En effet, ce dernier prévoit le pire pour la ville du Cap-Haïtien située sur la faille septentrionale dans l’hypothèse d’un grand séisme. Il a si souvent comparé l’effet de ce potentiel grand séisme dans cette partie du pays à la conjugaison des actions de nombreuses bombes atomiques. L’hypothèse d’un tsunami tout aussi dévastateur est à craindre, selon lui.
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