Dans une note datée du dimanche 26 Septembre 2021,
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) exprime son indignation et sa colère face à l’assassinat du Diacre, Sylner Lafaille, (60ans), tué à l’entrée de la Première Eglise Baptiste de Port-au-Prince (Rue de la Réunion) alors qu’il s’apprêtait à assister au premier culte d’adoration de ladite église et sa femme, Sœur Marie Marthe Laurent Lafaille, qui l’accompagnait, a été enlevée par des bandits armés.
L’OPC via le protecteur du citoyen, Me Renan HEDOUVILLE déplore cet acte qui, selon lui, est inqualifiable et franchit les limites inimaginables.
L’Office exhorte ceux qui détiennent, de fait, le pouvoir de faire le bilan de leur cuisant échec en matière de sécurité et de protection des vies et des biens.
Contrairement aux promesses fallacieuses faites par les opposants à l’Administration Moïse avant le 7 juillet 2021, faisant croire que les problèmes d’insécurité allaient être résolus deux heures après le départ du Président Jovenel Moïse, L’OPC leur a fait savoir que la situation du pays sur le plan sécuritaire s’aggrave et se détériore totalement. Les causes principales restent l’impunité, la mauvaise gouvernance, l’absence de volonté politique liée au crétinisme des dirigeants actuels, a évoqué la structure indépendante de droits humains.
Après le drame survenu à l’église Baptiste de la Rue de la Réunion, considérée comme lieu saint et espace inviolable, ce n’est plus un secret pour personne que maintenant aucun endroit n’est protégé. Les églises, les écoles, les universités, les stations de radio et de télé, les bureaux publics et privés, les magasins sont exposés à la furie des bandits armés opérant en toute impunité, a souligné l’OPC.
L’office de protection du citoyen a dénoncé le comportement du Premier Ministre, Dr Ariel Henry, qui s’accroche au pouvoir avec l’appui d’une frange de la communauté internationale, foulé aux pieds les règles de droit et affaiblit le système judiciaire haïtien surtout dans le dossier de I’assassinat du Président Jovenel Moïse.
L’OPC, dans sa note, lance un vibrant appel aux secteurs vitaux de la vie nationale pour se prononcer sur la situation inacceptable que vit Haïti aujourd’hui, en vue de déterminer une alternative dans la concertation.
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