Sur les réseaux sociaux, pleuvent des notes émanant des entreprises privées annonçant leur fermeture provisoire. Face à la recrudescence de l’insécurité généralisée en Haïti, ces entreprises commerciales expriment leur ras-le-bol. De nombreux cas de kidnappings enregistrés, des viols et des braquages aux yeux de tous, l’État semble inexistant.
Le peuple haïtien est dépassé par les évènements. La police est impuissante et les gangs armés font la loi. Depuis des mois, tout marche au ralenti dans le pays. Pour se protéger, les citoyens abandonnés par ses propres dirigeants n’ont qu’à se résigner.
Ce lundi 14 Avril 2021, une trentaine d’entreprises annoncent leur fermeture provisoire pour le jeudi 15 avril 2021, une initiative supportée en grande manchette par l’Anadip. Des universités, dont certains de leurs etudiants ont été kidnappés, ne fonctionneront pas également le 15 Avril 2021.
Alors que des lycéens, pour tenter de faire revenir les professeurs dans les salles de classes, ont marché cette semaine dans les rues de port au prince. Certains ont été brutalisés par les policiers et d’autres sont victimes à coup de gaz lacrymogène.
Les religieux kidnappés dimanche dernier ainsi que des membres de leur famille ont jeté de l’huile sur le feu.
C’est le désarroi total quand la population s’était informée sur l’incident de l’orphelinat « Chanje lavi » à Croix des Bourquet où des malfrats ont tué un gardien et ont violé des fillettes.
La mort de Thébaud a enfoncé le clou cette semaine. Il est la énième personne tuée lors d’une une tentative de kidnapping à Port-au-Prince.
En dépit de toutes ces calamités du peuple haïtien, le référendum et les élections demeurent les grandes priorités de ses dirigeants.
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