Port-au-Prince, 18 juin 2025 — Face aux informations alarmantes selon lesquelles l’État haïtien aurait débloqué 182 millions de gourdes en faveur de certaines associations médiatiques dans le cadre d’une campagne de promotion de l’avant-projet de Constitution, l’Association des Médias Libres d’Haïti (AMELH) a publié une note officielle pour clarifier sa position.
Dans cette déclaration, l’AMELH exprime sa profonde préoccupation et dément catégoriquement toute implication, directe ou indirecte, de ses membres dans ladite initiative. L’organisation affirme n’avoir reçu aucun financement, ni participé à aucune opération de communication liée à cette campagne.
« Aucun de nos membres n’est concerné par cette démarche dont les implications éthiques et financières suscitent de sérieuses interrogations », a précisé la secrétaire générale par intérim, Marie Swamie Rameau.
Fidèle à sa devise « Voix libre, presse forte », l’AMELH réitère son engagement envers l’indépendance éditoriale et le respect des principes déontologiques qui fondent la profession journalistique. Elle dénonce toute tentative d’instrumentalisation des médias par les autorités et s’oppose à l’usage de fonds publics à des fins de propagande politique.
L’association met également en garde contre toute récupération de son nom ou de ceux de ses membres dans des opérations partisanes, qu’elle juge contraires aux valeurs démocratiques.
Enfin, l’AMELH invite les autorités étatiques à faire preuve de transparence, et appelle la société civile à rester vigilante face à ce qu’elle considère comme une menace croissante contre la liberté de la presse en Haïti.
Pour toute authentification ou demande d’information, l’organisation peut être jointe au +(509) 3438-9595.
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