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Depuis un certain temps, les victimes des arnaques sur les réseaux sociaux se multiplient considérablement. Les fraudeurs utilisent des faux comptes pour opérer, souvent en usant de photos de personnalités publiques, pour tromper leurs proies et les témoignages sont nombreux.

Depuis tantôt 15 ans, les réseaux sociaux sont devenus des espaces sociaux où parents et amis tissent leurs liens virtuellement. Certains en font des canaux de promotion de leurs produits ou la diffusion d’informations alors que d’autres les utilisent à des fins malveillantes.

Il est courant de voir des personnes, connues ou pas, inviter leurs amis et fans à reporter des fausses pages, et le point commun demeure: des activités visant à soutirer de l’argent par des subterfuges.

Marie-Lucie (nom d’emprunt), une jeune manager d’artiste haïtien nous confie avoir envoyé $600(US) à une personne se faisant passer pour Marc Anderson Bregard, le directeur général de la radio Télévision Caraïbes pour la promotion d’une chanson qui sortira bientôt. Ses enquêtes personnelles révèlent que l’animateur de Canal musical n’utilise que l’application Whatsapp, alors que l’arnaqueur avait longuement discuté avec elle sur Facebook messenger.

Jean (nom d’emprunt) est une autre victime qui vit aux États Unis. Il a transféré $50 à son cousin Clothaire. Ce dernier, en recevant l’appel de son cousin était étonné de cette transaction, puisque son téléphone n’avait pas fonctionné depuis plusieurs semaines.

La motivation des escrocs est pécuniaire et prend parfois la forme de relation amoureuse virtuelle. Un groupe dénommé « Play-boy », basé à carrefour, serait l’un des instigateurs de ces activités malhonnêtes. La bande est spécialisée dans la création de fausses pages avec l’identité des filles pour tromper la vigilance des haïtiens de la diaspora. Des photos “sexy”, des échanges porter sur le sexe, autant de stratagèmes, pour faire mordre à l’hamecon.

Certes, les préoccupations quotidiennes, sécuritaires et la crise persistante occupent les esprits, cependant, ces actes méritent de l’attention. Aussi la prochaine législature, si elle ne sera pas trop occupée à faire des tractation, ou du moins, assujettie au pouvoir exécutif, comme le prévoit la constitution de Jovenel Moïse, devra-t-elle produire des textes de lois adaptées à la cybercriminalité, afin de procurer à la justice, les outils nécessaires pour rechercher et punir les fraudeurs.

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