Deux mois après sa nomination à la tête de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Vladimir Paraison fait face à une situation sécuritaire qui continue de se détériorer. Malgré les attentes suscitées par son arrivée, aucun changement significatif n’a été observé sur le terrain. Les gangs armés poursuivent leur expansion, contrôlant toujours plus de territoires, semant la terreur dans plusieurs régions du pays.
Port-au-Prince, Croix-des-Bouquets, Carrefour, Tabarre… dans toutes ces zones, les populations vivent dans l’angoisse quotidienne. Kidnappings, extorsions, attaques ciblées : les opérations de la PNH restent sporadiques et insuffisantes face à la puissance de feu et à l’organisation des groupes criminels.
Nommé en août 2025, Vladimir Paraison était pourtant présenté comme un homme de terrain, capable de redresser une institution affaiblie. Or, jusqu’à présent, ses décisions sont jugées timides, voire inefficaces, par plusieurs analystes. L’absence d’une stratégie claire et la faible coordination avec la Mission multinationale de sécurité (MSS) accentuent la confusion.
Alors que le Conseil Présidentiel de Transition tente de maintenir une façade d’autorité, l’échec à restaurer l’ordre public mine davantage la crédibilité de l’État. Et si Vladimir Paraison ne parvient pas à inverser la tendance, il pourrait rapidement rejoindre la longue liste de responsables ayant échoué à contenir l’insécurité en Haïti.
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