Des lieux symboliques réduits en cendres
En l’espace de quelques jours, des lieux symboliques d’Haïti sont partis en fumée : d’abord l’emblématique Hôtel Oloffson à Port-au-Prince, puis le sous-commissariat de Furcy. Ces attaques, attribuées à des gangs lourdement armés, illustrent l’effondrement de l’autorité de l’État et l’aggravation d’une crise sécuritaire hors de contrôle.
La stratégie de la terreur
Les incendies, désormais fréquents, servent à semer la terreur, affirmer un territoire ou simplement punir un État défaillant. En ciblant un monument culturel comme l’Oloffson ou une institution policière, les groupes armés envoient un signal clair : aucun lieu, aussi symbolique ou stratégique soit-il, n’est à l’abri.
Un exécutif en pleine querelle
Pendant ce temps, le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé s’affrontent publiquement. Désaccords, querelles de leadership, blocage des décisions : l’exécutif provisoire, censé sortir le pays de l’impasse, semble au contraire l’y enfoncer.
Une population abandonnée
À mesure que les flammes ravagent bâtiments et espoirs, la population, elle, se sent abandonnée. L’absence de coordination entre les autorités politiques et sécuritaires nourrit l’impunité et laisse le terrain libre aux groupes criminels.
Urgence d’un sursaut national
Tant que les responsables politiques resteront divisés, les gangs continueront d’imposer leur loi. La restauration de la sécurité ne viendra pas sans une vision unifiée, une réponse ferme, et un véritable sursaut d’État.
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