Les crises persistantes en Haïti ces dernières années ont provoqué une augmentation vertigineuse des personnes en situation d’insécurité alimentaire. En 2024, le pays a atteint la barre symbolique des 5,5 millions de personnes touchées par ce désastre humanitaire.
Les gouvernants changent, mais la situation des Haïtiens reste inchangée, marquée par une détérioration spectaculaire des conditions de vie sur l’ensemble des 27,750 km2 de territoire. À présent, près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, selon les données récentes des Nations Unies.
Parallèlement, l’arrivée du nouveau gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé peine à aborder les questions cruciales liées à la précarité sociale des Haïtiens. En moins de deux semaines, près d’une dizaine de changements sont déjà opérés dans l’administration publique, dont les nouveaux directeurs généraux à la Direction générale des impôts (DGI).
Comme mesure urgente, le gouvernement actuel a annoncé pour cette semaine la distribution de repas chauds à plus de 23,000 personnes, particulièrement des déplacés victimes des récents événements de violence dans la région métropolitaine. Une réponse superficielle exposant les difficultés de l’État haïtien à aborder avec efficience les problèmes cruciaux de la nation.
Entre temps, la population haïtienne meurt sous les balles assassines des bandits armés, qui contrôlent plus de 80% du territoire de la région métropolitaine, défiant au quotidien les tentatives des forces de sécurité haïtiennes dépourvues de moyens logistiques adéquats, voulant rétablir la stabilité afin un que le pays puisse revivre.
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