À la suite des appels à la mobilisation lancés par des opposants au pouvoir à l’approche du 7 février 2024, la Police Nationale d’Haïti a annoncé être en état d’alerte.
« En référence à la note de convocation datée du 15 Janvier 2024, veuillez, dès réception de la présente, prendre des dispositions pour que vos effectifs soient présents à leur poste respectif pour la période allant du Ier au 09 Février 2024 de manière à répondre, dans les limites de la loi, à toutes menaces à la Sécurité publique », peut-on lire dans une du directeur général de la PNH, Frantz Elbé.
Entretemps, la situation est tendue dans certaines villes de province comme dans la capitale, où des barricades de pneus enflammés ont été constatées sur la route de Delmas. La PNH est aux abonnés absents.
Dans la note adressée aux directeurs centraux, au directeur de l’Administration pénitentiaire, au coordonnateur du palais national, aux directeurs départementaux et aux commandants du SWAT et de l’UTAG, Frantz Elbé leur demande d’être présents, outre des patrouilles commandées, sur les points de rassemblement dans la zone métropolitaine pour garantir le bon ordre public et le rétablir au besoin, conformément à leur mission.
À moins d’une semaine du 7 février, des partis politiques et organisations de la société Civil ne jurent que par le départ d’Ariel Henry, conformément à l’article 20 de l’Accord du 21 décembre 2022. Selon des médias locaux, dans la majorité des villes de province dont Cayes, Gonaïves, Jérémie, Miragoâne, Hinche, Petit-Goâve, les portes des Écoles restent fermées, le commerce fonctionne au ralenti, les bâtiments publics affichent portes closes. La semaine s’annonce perturbée, la nation haïtienne retient son souffle.
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