C’est le dernier son de l’artiste Jean Jean Roosevelt. C’est avant tout et surtout un message de sensibilisation invitant à la dénonciation des bourreaux, dans les situations de violence faites aux femmes. Sortie il y a plus de deux ans, la chanson est videoclippée cette année et mise en rotatation à la veille de la journée internationale des droits de la femme.
Avec ce projet, l’artiste a rejoint l’initiative « Spot light », un organisme qui promeut les droits de la femme. A travers ce texte, le natif de Jérémie invite les femmes victimes à porter plaintes par devant qui de droit et à affronter la peur de représailles.
L’artiste reconnaît toutefois que l’émergence des femmes dans une société machiste comme la nôtre demeure un calvaire. La discrimination, l’insécurité, la vulnérabilité, tout une série de barrière qui entrave l’émancipation des femmes.
Jean Jean Roosevelt déplore le fait qu’au 21e siècle, des femmes luttent encore pour faire respecter leurs droits. L’humanité ne devrait pas se trouver encore à ce stade, se plaint le champion des jeux de la Franconie en 2013.
“Dans le secteur musical haitien, parfois les femmes ne peuvent pas poursuivre une carrière. Soit elles sont découragées par aléas, ou du moins contraintes par les barrières du patriarcat”, explique Jean Jean.
En guise de vœux à l’occasion de cette journée internationale au droit de la femme, l’interprète de « Gade lè w » croit dur comme fer que cette bataille doit passer inévitablement par l’unité. Les femmes doivent conjuguer leurs efforts, quel que soit le domaine considéré, pour faire respecter leurs droits. L’artiste les encourage également à se supporter, pour une meilleure représentation dans la société.
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