Des officiers du Kenya, qui devraient faire partie de la Mission Multinationale de Sécurité, annoncent leur retrait, par crainte pour leur sécurité. Définitivement, l’espoir du Gouvernement haïtien s’amenuise ?
« Plusieurs policiers du Kenya ont choisi de ne pas participer au déploiement en Haïti par crainte pour leur sécurité. Un officier a déclaré à la BBC sous couvert d’anonymat qu’il n’existait aucun mécanisme clair sur la manière dont il devait travailler pendant la mission », rapportent des médias locaux.
Aussi, un autre officier aurait déclaré que certains membres de son équipe s’étaient retirés suite à la récente montée de la violence. La semaine dernière, alors que le Premier ministre haïtien Ariel Henry était au Kenya, une coalition de gangs est passée à l’offensive.
La situation s’envenime à Port-au-Prince où les gangs armés sont « rois ». La Police nationale d’Haïti est à bout de souffle. Bloqué à Porto-Rico, Ariel Henry ne compte que sur le déploiement de la forcé multinationale pour rétablir la sécurité dans le pays.
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