Le Centre d’Analyse et de Recherche en Droit de l’Homme (CARDH) déplore l’immobilisme des autorités étatiques ainsi que des fausses promesses de la communauté internationale, un an après la prise de contrôle totale de Martissant par les gangs.
Le mercredi 1er juin marque une année depuis que des bandits armes occupent l’entrée Sud de la capitale. Ils ont même commencé les activités commémoratives de cette date, dans la nuit du 31 mai 2022. Des rafales de balles ont mis en ébullition les quelques braves habitants de cette zone maculée de sang.
Ce phénomène a contraint environ 10.000 personnes à laisser leurs maisons et 60, 000 autres dans la nécessité d’une assistance humanitaire, rappelle le CARDH. Durant ce règne criminel, de nombreuses personnes ont perdu la vie, des femmes ont été violées, sans compter les attaques contre des bus de transport où des passagers se font tuer par balle.
« Ce communiqué veut remettre dans l’opinion publique la tragédie du 2 juin, ainsi que d’autres, et rappeler les obligations de l’Etat ainsi que la coopération internationale en matière des droits humains. », écrit le CARDH.
L’organisme lance un appel au gouvernement pour qu’il prenne ses responsabilités en vue de garantir la sécurité de la population conformément aux textes de lois ainsi que les différentes conventions internationales signées par Haïti.
La structure a salué au passage les efforts déployés par la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans ce chaos mais toutefois qui a besoin des moyens adéquats pour mener à bien son travail et le support de la population pour contrecarrer les malfrats.
A l’occasion du 1er juin, des commerçants et des membres de la société civile du Grand Sud lancent l’opération « lari blanch » en signe de protestation contre l’occupation de la route nationale de Martissant, depuis un an.
Discussion about this post