Comme annoncé sur les réseaux sociaux il y a une semaine, un sit-in a été tenu devant les locaux de la Digicel. Pour exprimer leur colère, des centaines de protestataires ont répondu à l’appel tôt dans la matinée du 18 octobre 2021. Faisant usagede gaz lacrymogène, la police nationale d’Haïti a forcé les protestataires à vider les lieux.
Quand la police fait usage du gaz lacrymogène alors que les protestataires étaient pacifiques.
Pour son service inefficace et les derniers tarifs sur le service MonCash, des consommateurs victimes étaient massés devant le réseau rouge et blanc à Turgeau pour exprimer leur ras-le-bol. Banderoles, et pancartes en main, les protestataires ont exhibé des slogans demandant à la compagnie de téléphonie mobile de revenir sur ses dernières décisions.
Quoique le mouvement était pacifique, les agents de la police nationale ont, malgré tout, fait usage de gaz lacrymogène.
Devant les micros et caméras des journalistes, certains protestataires ont profité pour dénoncer la Digicel qui, selon eux, s’enrichit au détriment des membres de la population en leur offrant un service de très mauvaise qualité. Ils ont également dénoncé l’insécurité généralisée en Haïti, notamment le phénomène du kidnapping qui ruine l’économie des familles victimes.
Un protestataire brandit sa pancarte pour dénoncer les mauvais services de la Digicel.
En colère, les protestataires lancent un ultimatum aux dirigeants haïtiens afin de répondre aux exigences de la population ou tirer leur révérence.
Avocat au barreau d'Aquin, journaliste et amant de la lecture et l'écriture, Richarson Bigot se donne corps et âme au journalisme. Un métier auquel il s'adonne depuis plusieurs années à travers des médias de renom. Depuis 2019 il est membre de l'émission Mardi Alternative diffusée sur Caraïbes FM. Originaire de l'Asile, Richarson Bigot veut que sa plume soit toujours utile à la société haïtienne qu'il porte dans les tréfonds de son coeur.
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