Depuis 2007, la ville d’Aquin reçoit chaque année, spécialement le jeudi saint, le début de quatre jours du “festival international, musiques et danses traditionnelles”. Sous l’égide de la fondation Aquin Solidarité (FAS), le public aquinois a toujours droit chaque année aux meilleures chorégraphies de danses et des concerts de haute volée. Pour une deuxième année consécutive, l’événement est annulé pour des raisons liées au contexte local et mondial.
Si la pandémie du coronavirus a contraint le staff à annuler la 13e édition, cette année encore, les turbulences politiques ont raison de l’événement.
De passage dans la ville pendant la semaine sainte, des jeunes et professionnels expriment leur déception face à cet état de fait.
« Déjà deux ans depuis que la ville n’a pas accueilli le moindre de visiteur » se plaignent ces jeunes, arguant que le festival est un événement très bénéfique pour Aquin.
Les projections des films, de documentaires et les conférences est une fenêtre culturelle ouvertes aux jeunes pendant cet événement.
Quants aux petits commerçants, les boutiquiers et les propriétaires d’hôtel, ces deux années constituent un manque à gagner pour eux. Le festival d’Aquin est souvent une occasion annuelle en or pour eux de se refaire une santé économique.
A rappeler que des artistes venant de tous les coins du monde participent généralement à ce festival. Les ténors de la musique haïtienne laissent leurs empreintes sur cette manifestation culturelle de grande envergure.
Le festival reprendra ses droits l’an prochain, si la pandémie est contrôlée, si les troubles politiques cessent mais aussi si les travaux d’aménagement de la place d’Aquin s’achèvent, selon l’un des responsables de la fondation Aquin Solidarité, au micro de Gédéon Delva, journaliste très connu de la ville.
Richarson Bigot
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