Pénurie de carburant, black-out…, la « mauvaise santé » des hôpitaux publics s’aggrave

À l’Hôpital Universitaire la Paix comme à l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti, c’est le calme plat. Le carburant n’est pas disponible, du coup le black-out s’installe et les services fonctionnent au ralenti.

En effet, une source constatée par Hebdo24, après qu’une agence en ligne a fait état du dysfonctionnement de l’HUP, confirme que ce centre hospitalier situé à Delmas 33 ne peut pas recevoir les cas d’urgence et d’extrême urgence à cause de l’absence d’électricité. Qui pis est, l’Hôpital Universitaire la Paix ne peut effectuer d’interventions chirurgicales.

Pour comble de malheurs, la génératrice de l’HUP connaît une panne sèche. Les responsables qui ont tout tenté, sont obligés de s’avouer vaincus face à l’indifférence marquée de l’État central. Des malades venus pour recevoir des soins ont dû retourner chez eux. Ce lundi 8 mai 2023, plusieurs services de l’Hôpital Universitaire la Paix, comme la maternité, la pédiatrie, la traumatologie entre autres, affichent portes closes.

Même cas de figure dans des hôpitaux établis dans des villes de province, comme au plus grand centre hospitalier du pays communément appelé « Hôpital général » situé au cœur de la capitale (Port-au-Prince). Alors que l’HUEH fait face à une grève depuis quelque temps, les rares services qui tentaient de fonctionner, comme les urgences, font face à la pénurie aggravée de carburant constatée dans le pays ces dernières semaines.

Ni le Ministre de la Santé Publique et de la Population, Alex Larsen, ni le Premier ministre Ariel Henry, tous deux médecins, ne volent au secours des hôpitaux publics du pays en piteux état depuis très longtemps. Nos hôpitaux publics souffrent-ils de maladies incurables ?