Dans une tribune publiée ce dimanche dans le Miami Herald, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a mis en avant des projets de développement prometteurs en Guyana, au Suriname et en Jamaïque, lesquels pourraient propulser ces nations vers une prospérité économique et une stabilité politique.
Cependant, il est troublant de constater que Rubio n’a fait aucune mention de la crise sans précédent qui ravage Haïti.
Est-ce un oubli ou une indifférence à la tragédie que vivent 11 millions d’Haïtiens ?
Pourquoi Rubio semble clairement désintéressé par le sort d’Haïti ?
La rupture entre Rubio et Harvel Jean-Baptiste, ministre des Affaires étrangères, remonte à 2017, lorsque ce dernier a critiqué les États-Unis et l’OEA, provoquant une réaction virulente de Rubio.
Depuis, aucune rencontre entre eux n’a eu lieu, et ce silence en dit long sur les relations diplomatiques tendues.
Pour rétablir un dialogue constructif avec les États-Unis, ne serait-il pas judicieux de révoquer Harvel Jean-Baptiste, comme l’a fait Jovenel Moïse par le passé ?
Une telle décision pourrait ouvrir la voie à une coopération renouvelée entre Haïti et son plus grand partenaire international, essentielle pour sortir le pays de l’impasse actuelle.
Commentaires