Le 25 mars 2025, les rues de Port-au-Prince ont résonné des cris de colère et de désespoir de centaines de résidents de Canapé-Vert, Débussy et Turgeau.
Leur manifestation, visant à dénoncer l’insécurité croissante engendrée par la violence des gangs, met en lumière une réalité alarmante : le Conseil présidentiel de transition est perçu comme un acteur incompétent, incapable de protéger la population.
Érigées en barricades, les revendications des manifestants sont le reflet d’une frustration grandissante face à l’inaction des autorités.
Ce climat de terreur est exacerbé par le retrait apparent des partis politiques, qui, depuis l’assassinat de Jovenel Moïse en 2021, semblent avoir abandonné la scène.
La classe politique s’accroche à ses privilèges, indifférente à la détresse du peuple.
Les partis traditionnels semblent plus préoccupés par leurs propres intérêts que par la sécurité en Haïti.
Le peuple exige un changement radical pour restaurer l’espoir et la stabilité dans le pays.
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