L’opération policière de samedi dernier à Village de Dieu a mis en lumière non seulement les défis auxquels font face les forces de l’ordre, mais aussi l’importance cruciale d’une coordination efficace entre les différentes entités de l’État.
Les informations rapportées soulignent que plusieurs bandits ont été neutralisés, mais l’absence de drones kamikazes a suscité des interrogations sur l’efficacité et la portée réelle de cette intervention.
Il est alarmant de constater que, malgré la gravité de la situation sécuritaire, ni la Police Nationale d’Haïti (PNH) ni les Forces Armées d’Haïti (FADH) n’ont accès à des outils technologiques pourtant essentiels dans la lutte contre la criminalité organisée.
La nécessité d’une structure dédiée à la gestion de ces drones, rattachée à la Primature, pose une question fondamentale : comment garantir la sécurité des citoyens sans une coordination optimale ?
Si notre source au sein de la PNH affirme que l’utilisation de drones kamikazes aurait pu changer la donne, il apparaît clairement qu’une réorganisation des ressources et une stratégie unifiée sont impératives.
La lutte contre les gangs ne peut se faire dans l’isolement ; elle nécessite une approche collaborative, où chaque acteur joue son rôle de manière cohérente et efficace.
Il est temps que les décideurs prennent conscience de l’importance de cette coordination.
Commentaires