L’évaluation de la gestion d’Ignace Saint Fleur à la tête du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD) ne laisse guère de place à l’optimisme. Malgré des projets ambitieux, les résultats restent décevants, et l’organisation fait face à une réduction significative de ses ressources. Cette situation soulève des interrogations sur la capacité du BMPAD à remplir sa mission et à répondre aux attentes des communautés haïtiennes.
Les promesses d’amélioration des conditions de vie n’ont pas été tenues, laissant un grand nombre de citoyens dans l’incertitude. Les projets financés peinent à démontrer leur impact réel, ce qui appelle à une évaluation plus rigoureuse de leur efficacité. Le BMPAD, jadis reconnu pour sa gestion des fonds internationaux, semble désormais en proie à une stagnation administrative et à un manque de vision.
Pour retrouver sa pertinence, l’institution doit réévaluer sa stratégie et adopter une approche dynamique, axée sur la transparence et l’impact à long terme. Les promesses de changement doivent se traduire par des actions concrètes, afin d’éviter une dérive vers l’inefficacité. Si le BMPAD souhaite réellement contribuer au développement d’Haïti, il doit se réinventer et redéfinir ses priorités face aux besoins pressants de la population.
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