Après l’éviction spectaculaire de Garry Conille à la Primature, l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé a hérité de cette lourde responsabilité de rétablir la sécurité dans un pays où plus de 80% du territoire de sa capitale est contrôlé par les gangs armés. Un défi de taille qui doit être résolu courant 2025, bien avant l’organisation des prochaines élections.
Alors que les forces de sécurité haïtiennes peinent à reconquérir les territoires occupés par les groupes armés, l’échéance du 7 février 2026 est entrain de devenir utopique, témoignant de l’ampleur de la crise sécuritaire en Haïti. D’autant plus, les autorités de l’Exécutif semblent se focaliser sur les nominations en cascade dans la fonction publique.
Alix Didier Fils-Aimé qui a remplacé M. Conille à la Primature pour manque de résultats, notamment en matière de sécurité, doit à présent faire face à ses propres démons. Entre l’obligation de rétablir la libre circulation en éliminant la menace des gangs armés et s’aligner aux aspirations des conseillers présidentiels, le Premier ministre doit accomplir l’impossible.
Vendredi 3 janvier 2025, le chef du gouvernement a présidé son premier CSPN de l’année, aux côtés du Directeur général de la Police nationale d’Haïti, Normil Rameau. Une occasion qui lui a permis d’avoir un rapport détaillé sur les récentes avancées des forces de l’ordre dans la lutte contre les gangs.
Malgré tout, l’horloge tourne et le temps n’est pas le meilleur allié du Premier ministre Fils-Aimé qui doit impérativement préparer les conditions pour la réalisation des élections générales qui doivent remplacer cette transition d’ici 7 février 2026. En ce sens, le gouvernement doit agir avec les moyens du bord pour éviter au pays un chaos après cette date fatidique.
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