Entre 5 et 6 décembre 2024, au moins 184 personnes ont perdu la vie à Wharf Jérémie après avoir été brutalement abattues par le gang dirigé par le fameux Monel Félix dit Mikanò. Près de 72 heures après, le Conseil présidentiel, fuyant sa responsabilité, annonce l’ouverture d’une enquête pour identifier les coupables.
A travers un communiqué publié lundi 9 décembre 2024, le Conseil présidentiel de la transition n’a pas manqué cette occasion pour montrer son existence, condamnant avec fermeté la mort tragique de ces personnages accusés d’avoir jeté un mauvais sort sur le fils du chef de gang.
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté le massacre odieux de Wharf Jérémie, à Cité Soleil, où des centaines de vies innocentes ont été brutalement anéanties. Les responsables de ces crimes, ainsi que leurs complices, seront identifiés et traduits en justice sans relâche. L’État doit se relever pour que la justice prévale », dit le président du CPT, Leslie Voltaire.
Comme à l’accoutumée, les autorités haïtiennes n’ont fait que condamner ce drame de plus, sans annoncer de mesures concrètes pour traquer les auteurs de ce crime odieux. Le Conseil présidentiel, détenteur de la quasi-totalité du pouvoir de l’Exécutif, annonce l’ouverture d’une enquête pour identifier les coupables de ces meurtres.
« En réponse à cette tragédie, le Conseil a ordonné une enquête immédiate et approfondie afin d’identifier et de traduire les coupables en justice. Il s’engage également à intensifier ses efforts pour rétablir la sécurité et protéger chaque citoyen haïtien », a indiqué le communiqué du CPT.
Autre que cette rhétorique, le Conseil présidentiel s’est également adressé aux familles et proches des victimes, les souhaitant condoléances après cette tragédie, qui aurait pu être évitée. Pour le Conseil, « cet événement constitue une attaque contre les valeurs fondamentales de dignité humaine et les piliers de stabilité de notre société ».
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