Le 8 octobre dernier, Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au Conseil présidentiel de transition, a pris les rênes de l’institution en remplacement d’Edgard Leblanc. Un mois, pour zéro bilan. Un mois, pour zéro résultat. Entretemps, le pays s’enfonce dans la crise sécuritaire et humanitaire.
Depuis qu’il est aux commandes du Conseil présidentiel de transition, l’Architecte n’a posé aucun action majeure allant dans le sens d’un homme d’État conscient des défis de l’heure. Bien au contraire ! Depuis son arrivée, il s’est engagé dans un conflit avec le Premier ministre Garry Conille qui, lui également, peine à se mettre dans la peau d’un homme d’État.
Un mois depuis son ascension, le représentant de Fanmi Lavalas au CPT n’a pour tout bilan qu’un voyage effectué en Colombien en vue de sa participation à la COP16. Rien de plus.
Visiblement vindicatif, Leslie Voltaire ne rêve que du départ sans condition de la ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy pour l’avoir, dit-on, humilié à la dernière Assemblée générale de l’ONU. Il ne jure que par le remaniement ministériel, et pense même à chasser Garry Conille de la Primature. C’est, tout compte fait, un mois de gaspillé dans un pays pris en otage par des gangs armés.
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