Un rapport accablant du Bureau intégré des Nations unies en Haïti met à nu l’incapacité du Conseil présidentiel de transition et du gouvernement Conille à s’attaquer frontalement à l’insécurité. En effet, plus de 170 cas de kidnapping ont été recensés en Haïti de juillet à septembre 2024. Plus d’un millier de personnes ont été victimes de balles assassines.
Selon le BINUH, toutes les victimes ont payé de fortes rançons contre leur libération. Plus exactement, c’est au total 1,223 personnes qui ont été tuées par balles et 522 autres blessées. Entretemps, les « autorités » se livrent dans une lutte sans vergogne pour le pouvoir.
Toujours selon ce rapport, l’enrôlement d’enfants âgés parfois de seulement 10 ans par les gangs a considérablement augmenté, et les enfants pourraient désormais représenter jusqu’à 50 % de l’ensemble des membres des gangs.
Des chiffres qui témoignent de l’incompétence et l’incapacité des hommes et femmes à pouvoir en Haïti à résoudre la crise sécuritaire dans le pays. Selon plus d’un, s’il devrait avoir remaniement, même le CPT ne peut être épargné.
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