Les jours passent et le Premier ministre n’a pas toute l’éternité devant lui pour, comme il est dit dans l’Accord du 3 avril 2024, ramener la sécurité dans le pays, réviser la constitution, organiser les élections. Mais, depuis son installation, le chef du gouvernement n’a posé aucune action déterminante susceptible de lui conférer le simple titre de « dirigeant différent ».
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Il n’est pas trop tôt pour dire que « les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs ». Allusion faite ici à l’espoir qu’avait suscité l’entrée en scène de Garry Conille, aussi mince fut-il. Contrairement au leader du parti UNIR, Clarens Renois, qui pense que trois mois ne suffisent pas pour sceller le sort de l’Exécutif actuel en parlant de son échec, il faut croire que l’actuel occupant de la Primature fait tout son possible pour « réussir à échouer ». Les têtes dont il s’est entouré, notamment Nesmy Manigat, n’inspirent pas confiance et détiennent un long passé marqué par l’inefficacité, sinon l’échec. Qui pis est, selon les dernières révélations de Pierre Espérance, Garry Conille fait équipe avec de puissants ennemis de la République. Ce qui laisse croire que, loin d’incarner la rupture avec son prédécesseur Ariel Henry, le médecin quinquagénaire n’est que son prolongement.
Comment espérer voir l’actuelle équipe gouvernementale réaliser en moins de deux ans de grandes tâches comme la pacification du pays, la réforme constitutionnelle, le dialogue nationale, les élections, alors que jusqu’ici aucun signal fort n’est donné. Les dirigeants sortiront-ils un jour leurs baguettes magiques ? Quand ?
En tout cas, Garry Conille semble avoir lui-même déjà perdu ses illusions, parce qu’il aurait déclaré sur BBC qu’il sera extrêmement difficile de passer le pouvoir à des élus en 2026.
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