Dans son adresse à la nation faite le 19 juillet 2024, le Premier ministre Garry Conille a annoncé que, de concert avec le Conseil présidentiel de transition, son Gouvernement a décrété l’état d’urgence sécuritaire sur quatorze (14) communes. Depuis, les gangs armés sont en démonstration de force comme pour défier les autorités.
Pour preuve que ce sont les caïds qui détiennent le monopole de la violence, le grand Sud est plus que jamais coupé du reste du pays. Les hommes armés de « Ti Lapli » et de « Izo » ont pris le contrôle de la commune de Gressier, établissant des poste de péage à quelques kilomètres près.
Depuis le weekend écoulé, ma commune de Ganthier est tombée dans les griffes des hommes à « Lanmò san jou ». À Ganthier, ils sont nombreux les élèves de la 9ème année fondamentale qui ne peuvent accéder à leurs centres d’examens à cause du climat de terreur imposé par le gang « 400 Mawozo », qui ont incendié le commissariat de police. Des élèves et parents appellent le Ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Antoine Augustin, à prendre des mesures en vue de leur permettre de subir les épreuves en aménageant d’autres espaces et en fixant de nouvelles dates.
Dans l’intervalle, des voix s’élèvent au sein de la société pour demander : que vaut l’état d’urgence sécuritaire décrété par Garry Conille et les membres du Conseil présidentiel de transition ?
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