La nouvelle est tombée et a jeté le trouble dans les cœurs : l’ancien sénateur Yvon Buissereth a été tué et brûlé par le gang de « Ti makak », le samedi 6 août 2022. Les réactions attristées de proches et d’officiels n’ont pas tardé.
« Je condamne avec vigueur et sans réserve l’acte barbare perpétré, samedi, par des gangs armés de Laboule à l’encontre du directeur général de l’EPPLS, Yvon Buissereth, ancien sénateur de la République », a réagi le Premier ministre Ariel Henry sur son compte Twitter officiel.
Plus loin, le Chef du gouvernement ajoute : « Ses assassins, ainsi que tous les autres criminels qui sèment le deuil dans le pays, seront poursuivis dans leur dernier retranchement et doivent répondre de leurs actes ignominieux devant la justice. J’encourage la PNH à décupler ses efforts en vue de continuer à traquer les bandits de tout acabit qui ensanglantent notre société ».
De son côté, le président du Sénat de la République, Joseph Lambert, a qualifié l’assassinat du sénateur Yvon Bissereth d’acte révoltant avant de souhaiter condoléances à sa famille et ses amis.
L’assassinat de l’ancien sénateur du Sud, Yvon Buissereth, suscite pas mal de commentaires et de critiques. D’aucuns pensent que les hommes politiques et d’affaires doivent cesser de fournir des armes aux jeunes défavorisés des quartiers populaires, parce qu’ils risquent d’être victimes de leurs propres monstres.
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