28 août 2020- 28 août 2021. Une année déjà depuis que l’ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassiné devant chez lui, a pèlerin, dans la soirée. Pour marquer cette première année, le barreau de Port-au-Prince, a lancé une série d’activité commémorative pour saluer la mémoire du bâtonnier. Au programme, conférence débat et exposition de livres et articles étaient.
Dans la foulée, des praticiens en droit, des avocats de carrière, entre autres étaient présents afin d’assister à cette série d’activités. Toute suite après l’exposition, c’était le tour de la conférence débat.
D’une voix retentissante, Marie Suzy Legros, l’actuelle Bâtonnière, a entamé le débat en évoquant toutes les thématiques que Me Dorval nourrissait durant son vivant. De « changement de régime politique » en passant par « changement de constitution » pour arriver aux « théories des formalités impossibles ». Elle a fini son intervention en souhaitant que la justice trouve les coupables de cet acte odieux afin de les punir.
Par la suite, c’était le tour du professeur Léon Saint-Louis, président de la commission scientifique du barreau, qui a commencé en affirmant que dès son retour du pays en 1994 jusqu’à sa mort en 2020, l’ex bâtonnier ne cessait pas de contribuer dans l’avancement du droit au sein ce pays. Il a de plus rappeler que grâce au Dr Dorval que le droit a pris un essor considérable dans le pays par rapport à son influence.
À rappeler que le professeur Dorval était un intellectuel de haut rang qui a fait ses études de licence en Haïti à la Faculté de droit de Port-au-Prince et à la Faculté des sciences humaines. Par la suite, il avait continué études de maîtrise et de doctorat en France où il a décroché son doctorat en droit public après avoir été lauréat d’un concours réalisé par l’ambassade de France en Haïti dans le cadre d’un accord entre la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) et l’Université d’Aix Marseille.
De l’avis de certains, l’ancien bâtonnier n’aurait jamais fait partie d’un parti politique. Il disait toujours des phrases libératrices comme celle-ci, qu’il avait prononcé souvent sous la gouvernance de Jovenel Moïse, « Le pays n’est ni administré, ni dirigé ».
Une phrase qui lui aurait coûté la mort. Car, quelques jours après l’avoir cité sur les ondes d’une station de la capitale, soit le 28 Août 2020 dans la soirée, il avait été lâchement attaqué et abattu dans sa résidence privée à Pèlerin non loin de celle de l’ancien président de la République, monsieur Jovenel Moïse.
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